On the evening of 27th of May 2020, a team of the Planetology group of Observatoire de la Côte d’Azur, detected a transient light on the night side of the lunar surface. The light phenomenon that had the extremely short duration of 0.2 seconds was caused by the impact of a meteoroid on the Moon. This is not only the first detection for the Flash! team but also is the first for France ! The telescopic observations took place at the site of Mont-Gros with a moderate telescope and a fast camera. Preliminary analysis has shown that the meteoroid did not originate from a known meteor stream but belonged to the so-called sporadic population and therefore it’s impact speed is estimated to be 19-24 km/s.
Quelle est l’origine des astéroïdes Bennu et Ryugu, de leur forme en toupie et de leur différent degré d’hydratation ? Un article publié dans Nature Communications par Patrick Michel, directeur de recherche CNRS, laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA), Ronald-Louis Ballouz, Post-doctorant OSIRIS-REx à l’Université d’Arizona (USA) et leurs collaborateurs, dont Brian May, astrophysicien et célèbre guitariste du groupe de rock Queen, présente des simulations numériques de destruction de gros astéroïdes, telles qu’elles se produisent dans la ceinture des astéroïdes, entre Mars et Jupiter, qui fournissent une réponse à ces mystères. Elles montrent que lors de telles destructions, les fragments produits s’échappent puis se ré-agglomèrent pour former des agrégats dont certains ont une forme de toupie avec des degrés d’hydratation variés, expliquant la diversité observée et la faible densité de ces objets. Les propriétés globales de Ryugu et Bennu seraient donc le produit direct de la destruction de leur corps parent dans la ceinture des astéroïdes.
Après plus de 10 ans de conception, de fabrication et de tests, le spectrophotomètre proche infrarouge NISP (Near InfraRed SpectroPhotometer) a été livré mardi 19 mai 2020 à l’ESA. Il sera installé au cœur du télescope de la mission d’astrophysique européenne Euclid. Doté de la plus grande caméra infrarouge jamais envoyée dans l’espace, NISP va fournir de précieuses informations pour la recherche de la matière noire et de l’énergie sombre. NISP est le fruit d’une coopération internationale, coordonnée par la France, incluant notamment l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, le Danemark et la Norvège, ainsi que les Etats-Unis.
Une équipe du laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA) est impliquée dans cette mission spatiale, elle travaille notamment aux développements et aux tests des algorithmes qui permettront d'exploiter et d'analyser les relevés effectués par le satellite Euclid.
Quelle est l’origine du fameux astéroïde interstellaire Oumuamua ? Comment s’est-il formé et d’où vient-il ? Un article publié dans Nature Astronomy par Yun Zhang du laboratoire Lagrange (Université Côté d’Azur - Observatoire de la Côte d’Azur - CNRS) et Doug Lin, Department of Astronomy and Astrophysics, University of California Santa Cruz, propose enfin une réponse à ce mystère, grâce à un scénario qui permet d’expliquer l’ensemble des caractéristiques très étranges observées durant la découverte de ce premier corps venu d’ailleurs.
Gabriele Contursi n’a pas vingt ans et promet déjà un bel avenir dans la recherche scientifique. Diplômé du Master MAUCA en Astrophysique de l’Université Côte d’Azur obtenu avec mention Bien, il s’est engagé en septembre 2019 dans une thèse au sein du laboratoire Lagrange de l’Observatoire de la Côte d’Azur, sous la direction de Patrick De Laverny, astronome au laboratoire Lagrange (CNRS-UCA-OCA).
Quelques-unes des clés de la compréhension de l’origine du système solaire se trouvent à l’intérieur des planètes géantes. Si la sonde spatiale Juno a récemment permis de détecter pour la première fois de la vapeur d’eau dans l'atmosphère de Jupiter (Li et al. 2020), une mission vers Uranus et Neptune (Guillot & Fletcher 2020) sera nécessaire pour mieux comprendre la complexité de l’atmosphère de ces planètes géantes et réellement sonder leur intérieur.
Quelle est la dimension d’un cratère produit par un impact sur un astéroïde avec une énergie donnée ? Pour la première fois, la mission japonaise Hayabusa2 a effectué à plus de 300 millions de km de la Terre un impact artificiel à haute vitesse sur un astéroïde en avril 2019. Un article publié dans Science1 co-écrit par Patrick Michel, directeur de recherche CNRS, laboratoire Lagrange (CNRS - Université Côté d’Azur, Observatoire de la Côte d’Azur), membre de cette mission et de cette expérience, décrit son succès et le résultat obtenu. Le cratère a une dimension bien plus grande que celle prédite, indiquant que la gravité de l’astéroïde pourtant très faible et non sa résistance mécanique a été le paramètre influençant la production de ce cratère et qu’il y encore des recherches passionnantes à mener pour comprendre la physique des cratères sur ces petits corps.
Les pays européens membres de l'Organisation SKA et/ou signataires de la convention de l'Observatoire SKA (France, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne, Suède, Suisse, Pays-Bas, Royaume-Uni) ont décidé à l'unanimité de lancer une nouvelle coordination européenne appelée European SKA Forum (ESKAF). Faisant suite au consortium européen SKA (ESKAC) ayant favorisé la collaboration européenne dans les phases initiales de l’Organisation SKA, ESKAF vise aujourd'hui à fournir une plateforme afin de promouvoir des initiatives européennes communes en vue du début de la construction de l’Observatoire SKA.