Il y a deux ans, la mission japonaise Hayabusa2 a effectué une expérience d'impact sur la surface de l'astéroïde Ryugu, qui a donné lieu à un cratère d'une taille inattendue. Pour la première fois, une équipe internationale incluant des chercheurs de l’Université Côte d’Azur, Observatoire de la Côte d’Azur, CNRS, Laboratoire Lagrange a simulé intégralement un impact et la formation du cratère en résultant sur un astéroïde, reproduisant le cratère produit par cette expérience sur Ryugu . Ces simulations ont des implications sur l’âge de surface de l’astéroïde, sur ses propriétés matérielles, ainsi que sur la formation et l'évolution des petits astéroïdes en général. Ces simulations sont maintenant appliquées à l’impact de la sonde DART de la NASA sur le petit astéroïde Dimorphos afin de soutenir l’interprétation des données de la sonde Hera de l’Agence Spatiale Européenne qui mesurera en détail le résultat de l’impact et les propriétés de Dimorphos.
Nouveau spectrographe du télescope William Herschel (Canaries, Espagne), WEAVE vient de collecter avec succès ses premières lumières de galaxies. L’observation du Quintette de Stephan, un groupe de cinq galaxies, a permis de démontrer ses capacités inédites et promet à la communauté astronomique de nombreuses découvertes. En France, WEAVE a été soutenu par le CNRS, l’Observatoire de Paris-PSL et l’Observatoire de la Côte d’Azur.
WASP-39 b is a planet unlike any in our solar system – a Saturn-sized behemoth that orbits its star closer than Mercury is to our Sun. This exoplanet was one of the first examined by NASA’s James Webb Space Telescope when it began regular science operations. The results have excited the exoplanet science community. Webb’s exquisitely sensitive instruments have provided a profile of WASP-39 b’s atmospheric constituents and identified a plethora of contents, including water, sulfur dioxide, carbon monoxide, sodium and potassium. The findings bode well for the capability of Webb’s instruments to conduct the broad range of investigations of all types of exoplanets, including small, rocky worlds like those in the TRAPPIST-1 system.
Le prestigieux prix Berkeley-New York Community Trust for Meritorious Work in Astronomy, de la American Astronomical Society pour l'année 2023, a été attribué aux membre du consortium aux membres du consortium de traitement de données Gaia, le DPAC. La troisième publication des données de Gaia, qui a été mise à disposition le 13 juin 2022, a été accompagnée près de 50 articles scientifiques rédigés par le consortium Gaia, avec une forte participation de l'équipe Gaia de l'OCA. Reflétant l'impact de la mission sur la science de l'astronomie, cet immense corpus de travaux inclut les articles les plus cités dans toute l'astronomie au cours de l'année écoulée.
L'observation des occultations stellaires est une technique puissante pour étudier les propriétés physiques et dynamiques des astéroïdes, et son efficacité est fortement renforcée par la disponibilité des catalogues de la mission Gaia de l'ESA. Cependant, les astéroïdes géocroiseurs (NEA) représentent toujours un défi car ils se déplacent rapidement et sont petits, ce qui produit des événements plus courts et des ombres projetées au sol beaucoup plus étroites. Pour atteindre les géocroiseurs grâce à cette technique, un projet appelé Asteroid Collaborative Research via Occultation Systematic Survey (ACROSS), dirigé par Paolo Tanga, astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur, laboratoire Lagrange (Université Côte d'Azur-OCA-CNRS) a été soutenu par le programme Discovery de l'ESA. ACROSS a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projet sur la plateforme ouverte d'innovation spatiale de l'Agence, qui recherche des recherches spatiales innovantes à soutenir.
Les bras spiraux de notre Galaxie, la Voie Lactée, ont un impact capital dans la composition chimique des étoiles. Ce résultat récemment découvert, est fondamental pour l’étude de notre Galaxie et des éléments chimiques qui composent les étoiles mais aussi la Terre et les êtres vivants. L’étude qui a amené à cette conclusion a été mené par une équipe de chercheuses et chercheurs de l’Observatoire de la Côte d’Azur-Université Côte d’Azur-CNRS (Nice, France) et de l’Observatoire de Turin (Italie). Cette équipe a été coordonnée par Eloisa Poggio, chercheuse italienne qui bénéficie d’une bourse post-doctorale Européenne Marie-Curie à l’Observatoire de la Côte d’Azur.
Mardi 27 septembre à 1h15 du matin, un vaisseau de l'agence spatiale américaine a heurté l'astéroïde Dimorphos à une vitesse de plus de 20 000 km/h pour le faire dévier de sa trajectoire. Dimorphos (160 m de diamètre) est le satellite de l'astéroïde Didymos (780 mètres de diamètre). De nombreux chercheurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur sont impliqués dans cette mission, de sa conception aux études scientifiques qu'elle va permettre. Patrick Michel, directeur de recherche CNRS au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d'Azur-Université Côte d'Azur- CNRS), investigateur principal de la mission HERA de l'Agence Spatiale Européenne, nous explique la mission DART. La mission HERA aura pour but d'observer les résultats de la réussite de la mission DART.
Un ensemble de séminaires concernant l'exploration des données du catalogue Gaia DR3 sur le système solaire sera présenté à l'Observatoire de la Côte d'Azur à Nice le 15 septembre 2022. Un accès à dstance sera possible pour que tous les chercheurs intéressés puissent suivre les présentations et participer activement aux discussions. Toutes les informations (English) en suivant ce lien.
UMR LAGRANGE
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