Le James Webb Space Telescope de la NASA a observé l'exoplanète WASP-80 b lors de son passage devant et derrière son étoile hôte, révélant des spectres indiquant une atmosphère contenant du méthane et de la vapeur d'eau. Alors que la vapeur d'eau a été détectée dans plus d'une douzaine de planètes à ce jour, le méthane - une molécule que l'on trouve en abondance dans les atmosphères de Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune dans notre système solaire - est resté insaisissable dans les atmosphères des exoplanètes en transit lorsqu'on l'étudie à l'aide de la spectroscopie spatiale. Taylor Bell, du Bay Area Environmental Research Institute (BAERI), qui travaille au centre de recherche Ames de la NASA, dans la Silicon Valley en Californie, et Luis Welbanks, de l'Arizona State University, nous en disent plus sur l'importance de la découverte du méthane dans les atmosphères des exoplanètes et expliquent comment les observations du satellite Webb ont facilité l'identification de cette molécule longtemps recherchée. Ces résultats ont été récemment publiés dans la revue scientifique Nature. Vivien Parmentier, enseignant-chercheur de l'Observatoire de la Côte d'Azur, a participé à l'analyse et à l'interprétation des données. Maintenant que ce premier aperçu des données est publié, il va, avec le doctorant Nishil Mehta à l'Observatoire de la Côte d'Azur, étudier l'interaction entre la chimie et la circulation atmosphérique à l'aide de modèles tridimensionnels complexes.
« Nous sommes tous des poussières d'étoiles », disait Carl Sagan en 1980. Nous avons encore beaucoup de mal à comprendre les mécanismes de formation de la poussière d'étoiles et les éléments qui composent l'Univers. Bételgeuse fait partie de ces étoiles productrices de poussière : une supergéante rouge. Elle a connu un évènement unique appelé le grand assombrissement correspondant à une baisse importante de sa brillance entre novembre 2019 et mars 2020.
Le mardi 10 octobre 2023, une version intermédiaire des données Gaia sera publiée entre DR3 (juin 2022) et DR4 (fin 2025). Celle-ci a occupé les chercheurs.es et les ingénieurs.es de l'équipe Gaia à Nice ! Pour expliquer les propriétés et les principaux résultats de ces données, cinq articles de recherche seront publiés en même temps (voir le lien ci-dessous). Pour trois d'entre eux, des chercheurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur figuraient parmi les auteurs principaux. Ils couvrent des sujets très différents, du système solaire aux quasars lointains.
Un groupe d'astronomes dirigé par Daniel Sheward du département de physique de l'université d'Aberysywth, ainsi que des collaborateurs de l'Observatoire de la Côte d'Azur et de l'Institut de Physique du Globe, en France, ont démontré pour la première fois qu'il était possible de rechercher des éclairs d'impact sur la Lune. En effet, les astronomes peuvent rechercher ces événements raresà l'aide d'un télescope, pendant la journée, prolongeant ainsi de manière significative la période d'observation.
Data from ESA’s exoplanet mission Cheops has led to the surprising revelation that an ultra-hot exoplanet that orbits its host star in less than a day is covered by reflective clouds of metal, making it the shiniest exoplanet ever found. Aside from the Moon, the brightest object in our night sky is planet Venus, whose thick cloud layer reflects around 75 % of the Sun’s light. By comparison, Earth only reflects around 30 % of incoming sunlight.
L'étude, dirigée par le Dr Siemen Burssens de la KU Leuven, en Belgique, réalisée par une équipe internationale dont fait partie Nicolas Nardetto, chercheur CNRS au laboratoire Lagrange (Université Côte d’Azur – Observatoire de la Côte d’Azur – CNRS) et publiée dans Nature Astronomy, applique la technique de l'astérosismologie pour déterminer les paramètres fondamentaux (rayon, température, masse, âge et rotation) d'une étoile variable récemment découverte, connue sous le nom de HD 192575.
There’s an intriguing exoplanet out there – 400 light-years out there – that is so tantalizing that astronomers have been studying it since its discovery in 2009. A year for WASP-18 b, one orbit of star (slightly larger than our Sun), takes just 23 hours. There’s nothing like it in our solar system. In addition to observatories on the ground, NASA’s Hubble, Chandra, TESS, and Spitzer space telescopes have all been used to observe WASP-18 b, an ultrahot gas giant 10 times more massive than Jupiter. Now astronomers have taken a look with NASA’s James Webb Space Telescope and the « firsts » keep coming. The discovery : A team of international scientist, including Vivien Parmentier from the Observatoire de la Côte d'Azur, identified water vapor in the atmosphere of WASP-18 b, and made a temperature map of the planet as it slipped behind, and reappeared from, its star. This is known as a secondary eclipse. Scientists can read the combined light from star and planet, then refine the measurements from just the star as the planet moves behind it.
La médaille Runcorn-Florensky 2023 de l’European Geophysical Union est décernée à Tristan Guillot pour ses contributions fondamentales à l’étude de la formation, de l’intérieur et de l’atmosphère des planètes géantes et des exoplanètes, et pour son leadership inspirant dans de multiples domaines des sciences planétaires. Tristan Guillot est directeur de recherche CNRS, au laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d’Azur - Université Côte d'Azur - CNRS).
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