Les astronomes étudient les astéroïdes depuis des siècles: au départ, ils pensaient que ces «roches spatiales» représentent des débris d'une planète explosée. Plus tard, ils se sont rendus compte que ces corps sont des planètesimaux, c’est-à-dire les éléments constitutifs des planètes, y compris de notre Terre. Ces planetesimaux situés entre Mars et Jupiter n'ont pu s'accretés et former une planète. En tant que tel, la ceinture principale des astéroïdes nous offre aujourd'hui une vue unique de la façon dont notre système solaire était il y a 4,6 milliards d'années. Cependant, à mesure que de plus en plus d'astéroïdes ont été découverts, les astronomes se sont rendus compte que les astéroïdes ne sont pas tous des planetesimaux...
Installé depuis 2014 sur le Très grand télescope (VLT) de l'ESO au Chili, l'instrument européen Sphère vient d’obtenir pour la première fois le cliché d’une exoplanète grâce à des méthodes de détection directe. A ce jour, seule une poignée d’exoplanètes a pu être observée de manière directe sur les 3600 qui ont été détectées depuis 1995. D’une masse de 6 à 12 fois celle de Jupiter, HIP65426b est une planète jeune et massive qui orbite autour d'une étoile brillante à rotation rapide, située dans l’association d’étoiles du Scorpion-Centaure. Cette découverte soulève de nouvelles interrogations sur la formation des systèmes extrasolaires. Réalisée par une équipe internationale comprenant des chercheurs de l'Institut de planétologie et astrophysique de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes), du Laboratoire d'astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Observatoire de Paris/CNRS/Université Pierre et Marie Curie/Université Paris Diderot), du laboratoire Lagrange (Observatoire de la Côte d'Azur/CNRS/Université Nice-Sophia Antipolis1), du Centre de recherche astrophysique de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1/ENS Lyon/CNRS) et de l’Onera, elle paraîtra prochainement dans la revue Astronomy & Astrophysics.
Benoît Carry, astronome, laboratoire Lagrange (CNRS-UNS-OCA) est lauréat du Prix du Jeune chercheur 2017 de la Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique. Une belle récompence pour ses travaux sur les petits corps du système solaire et le développement d'un algorithme de modélisation 3D des astéroïdes, KOALA, effectué en collaboration avec M. Kaasalainen. Rencontre avec le jeune lauréat...
R136 est un amas compact d'étoiles massives au coeur de la région à flambée d’étoiles de la nébuleuse de la Tarentule dans le Grand Nuage de Magellan (LMC). Cet amas contient les étoiles les plus massives de l’univers local et représente un terrain unique pour étudier l’évolution des étoiles très massives dans les premières étapes de leur formation. Bien que la compréhension de la vraie nature de R136 se soit constamment enrichie ces dernières décennies grâce aux progrès des grands télescopes au sol et dans l’espace (Hubble Space Telescope et Very Large Telescope par exemple), sa connaissance précise - âge, composition chimique de la population stellaire, aspects cinématiques, masses et multiplicité des étoiles individuelleses entre autres - était restée et reste un challenge considérable pour l’astrophysique observationnelle moderne.
La nouvelle définition du rayon solaire adoptée par l'UAI en 2015 confrontée aux observations directes
Juno explore pour la première fois l’intérieur de Jupiter. Les données que nous avions sur champ de gravité de Jupiter étaient issues essentiellement des mesures des missions Pionneer, Voyager, et Cassini et certaines valeurs étaient contradictoires...
Le prix Olivier Chesneau 2017 a été décerné à Rachael Roettenbacher pour sa thèse de doctorat intitulée «Shifting the Starspot Paradigm through Imaging Magnetic Structures and Evolution». Elle est actuellement chercheuse postdoctorale à l'Université de Stockholm, ayant obtenu son doctorat à l'Université du Michigan (Ann Arbor, États-Unis) en 2016.
Savoir détecter le degré de sécheresse d’une zone agricole, l’organisation de l’espace urbain dans un territoire ou encore déterminer les routes utilisables suite à une catastrophe naturelle, ces analyses d’images sont possibles grâce aux traitements d’images hyperspectrales
UMR LAGRANGE
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