Anthony Meilland est chargé de recherche au CNRS et affecté au laboratoire Joseph-Louis Lagrange de l’observatoire de la Côte d’Azur (CNRS – UNS – OCA). En 2018, il travaille cent soixante jours à l’intégration de l’instrument MATISSE (Multi Aperture mid-Infrared SpecroScopic Experiment) sur le Very Large Telescope (VLT) de l’observatoire de Cerro Paranal au Chili. Spécialiste de l’interférométrie, l’European Southern Observatory (ESO) le charge d’une mission à haute responsabilité sur place : rendre accessible l’instrument à l’ensemble des chercheurs.
Le satellite Gaia a livré en avril 2018 des mesures astrométriques de haute précision pour plus d'un milliard de sources dont les AGB, étoiles de masse faible à intermédiaire qui ont évoluées vers la branche asymptotique des géantes. Leur surface est constituée d'ondes de choc qui sont produites à leur intérieur et qui sont façonnées par le haut de la zone convective lorsqu'elles voyagent vers l'extérieur.
Pour la première fois hors de notre galaxie, des scientifiques ont révélé les propriétés des nuages de gaz en mouvement rapide au plus près d’un trou noir super-massif, permettant de mesurer la masse du trou noir avec une précision sans précédent. Cette mesure a été réalisée avec l’instrument Gravity du Very Large Telescope (VLT, Observatoire européen austral) par une équipe internationale comprenant des chercheurs du CNRS, de l’Observatoire de Paris – PSL, de l’Université Grenoble-Alpes et de l'Observatoire de la Côte d'Azur. Elle est publiée dans Nature le 29 novembre 2018.
Une équipe internationale composée de chercheurs du Laboratoire Lagrange (CNRS-UNS-OCA), Patrick de Laverny, Alejandra Recio-Blanco et Georges Kordopatis, et de chercheurs de l’Instituto de Astrofísica e Ciências do Espaço (Porto), Vardan Adibekyan et ses collaborateurs, a découvert une étoile jumelle à notre Soleil. Grâce aux données du Projet AMBRE et de la mission Gaia de l’ESA, l’équipe a étudié les caractéristiques physico-chimiques de plus de 17 000 étoiles, pour en trouver finalement une qui partage les mêmes caractéristiques que le Soleil : âge, température, rayon, composition chimique... Cette étoile jumelle se serait formée dans le même amas d’étoiles que le Soleil, il y a 4,6 milliards d’années, mais toutes ces sœurs se sont ensuite « perdues de vue » lors de l’évolution dynamique de la Galaxie. Les résultats de cette étude viennent d’être publiés dans la revue internationale Astronomy & Astrophysics.
À l’aide de l’observatoire XMM-Newton de l’ESA, une équipe internationale, dirigée par Marguerite Pierre du Département d'Astrophysique du CEA-Irfu vient de révéler les derniers résultats du sondage XXL, le plus vaste programme d’observation en rayons X réalisé à ce jour par le satellite XMM. Le deuxième lot de données qui vient d'être publié dans un numéro spécial de la revue Astronomy & Astrophysics, comprend des informations sur 365 amas de galaxies et sur 26 000 noyaux galactiques actifs (AGN). Par l'examen profond de deux grandes régions du ciel, le sondage XXL est la première étude en rayons X à détecter suffisamment d’amas de galaxies et d’AGN pour permettre de retracer la structure à grande échelle de l'Univers et son évolution dans le temps avec des détails sans précédent. Dans cette collaboration internationale menée par le CEA sont fortement engagées des équipes du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille et du Laboratoire J.L. Lagrange de l'Observatoire de la Côte d'Azur. Ces travaux ont bénéficié des moyens du CEA, du CNES, du CNRS, des Universités Aix-Marseille et Nice Sophia-Antipolis, et du Programme National de Cosmologie de l'INSU.
The postdoctoral researcher will join the Fluid and Plasma Turbulence group of Laboratoire J.L. Lagrange hosted by Observatoire de la Côte d’Azur (https://www.oca.eu/en/ fluid-home). The group is composed of experts in classical and quantum turbulence, magnethodrodynamics, plasmas, particle transport, applied mathematics and computational fluid dynamics.
Une équipe internationale de chercheurs impliquant des astrophysiciens français CNRS/INSU de l'Observatoire astronomique de Strasbourg, de l'Observatoire de la Côte d'Azur et de l'Observatoire de Paris a découvert une des étoiles les moins enrichies en éléments lourds. Ces étoiles extrêmement rares sont les survivantes des premiers âges de l'univers, quand les étoiles n'étaient pas encore polluées par les restes successifs d'étoiles mortes. Cette nouvelle découverte ouvre une fenêtre sur la formation stellaire au début de l'histoire de l'univers.
VIKiNG: acronyme d'un concept d'instrument interférométrique novateur, se destinant à la découverte de nouveaux mondes et qui, conformément à la réputation des explorateurs dont il tire son nom, mise sur sa robustesse et sa résilience pour triompher des éléments!
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